Irrationnalité
Le premier choc étant passé, j’entreprends donc de traiter au mieux le sujet.
Selon le Larousse illustré, l’irrationalité se définit par : ce qui est contraire à la raison. Cette définition, emprunte de rigueur scientifique, laisse toutefois à désirer en termes de profondeur. Dès lors, il nous faut trouver une référence plus étoffée. C’est pourquoi je me référerais à celle du Grand Larousse encyclopédique : ce qui, dans l’objet de la connaissance, se révèle irréductible à la seule raison.
Transposée au sujet, une question émerge : l’irrationalité maçonnique est : ce qui, dans l’objet de la connaissance maçonnique, se révèle irréductible à la seule raison ou est ce qui, dans l’objet de la connaissance, se révèle irréductible à la seule raison des maçons ?
N’ayant pas l’entier de la connaissance maçonnique et encore moins la capacité de synthétiser l’entier de la raison des maçons me voilà de nouveau bien emprunté. Comment alors répondre à la question ?
En effet, si la rationalité est le domaine de la raison, de l’analyse, de l’argumentation structurée, le domaine où toute chose reste dans le champ de la connaissance alors, à contrario, l’irrationalité se doit d’être au-delà et cet « au-delà » est nécessairement le domaine du cœur et du ressenti.
Descartes nous dit : « le cœur a ses raisons que la raison ignore » et l’ingénieur lui répond : « il faut savoir raison garder »
En conséquence, si l’irrationnel est intrinsèquement part constituante de vie. La réponse est sans doute donc dans la question posée : ce qui compte finalement est le « comment vis-tu ».
Si la maçonnerie propose une méthode de construction de soi, pour soi et pour le bien de tous, il reste néanmoins que nous ne pouvons cacher ce lien inexplicable rationnellement qui nous unit lors, par exemple de la