ISLAM ANTEISLAMIQUE
La péninsule arabe forme un rectangle de + 3millions de km.
Au nord : « le croissant fertile » la Mésopotamie, Syrie et Palestine, bordé de zones désertiques, à l’est et au sud par le golfe Persique et l’océan Indien, à l’ouest par la mer Rouge.
Les régions du Yémen, au sud ouest, sont les régions de montagne bien arrosées, ce qui a permis le développement de l’agriculture et de civilisations sédentaires prospères.
Le reste du pays est composé de steppes et de déserts privés d’eau avec de rares oasis, traversés par quelques pistes cavalières.
La population est essentiellement pastorale et nomade, elle vivait de ses troupeaux et de razzias d’oasis et des provinces cultivés.
Les déserts : - le Nafud, mer de dunes mouvantes à l’aspect constamment changeant. - le Hamad, terrain plus ferme qui occupe les franges de la Syrie et de l’Irak, steppes au sol compact, avec des pluies occasionnelles qui font naître une végétation soudaine et éphémère. - le Rub’ al-Khali : vaste désert de sable aux étendues impénétrables, qui occupe tout le sud-est.
Les communications entre ces zones sont limitées et difficiles, dépendaient essentiellement de la présence des oueds, de sorte que les habitant de l’Arabie avaient peu de contacts les uns avec les autres.
Les Arabes divisent traditionnellement le centre et le nord de la péninsule en 3 zones. - Le Tihama, région de plaines et de collines ondulées qui borde la mer Rouge. - Plus à l’est : le Hedjaz, terme appliqué à la chaîne de montagnes séparant la plaine côtière du plateau de Nadj, puis s’est étendu jusqu’à inclure une bonne partie de celle-ci. - A l’est du Hedjaz, se déploie l’immense plateau du Nadj, dont le désert de Nafud constitue en fait la majeure partie.
Les communications à l’intérieur de l’Arabie et à travers elle ont été modelées par la configuration géographique de la péninsule avec un parcours bien définis. - Première route : celle du Hedjaz, elle part