La responsabilité sociétale correspond à la contribution des organisations (c’est-à-dire tout organisme qui a des missions et des comptes à rendre) au développement durable. Selon la norme ISO 26000, il s’agit de la « responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et sur l’environnement ». Dans cette définition, le terme « impact » est primordial. C’est « le fait que les décisions et les activités de l’organisation aient un impact sur la société qui déclenche la responsabilité ». Il n’y a pas de responsabilité sans lien de causalité. Il s’agit donc de permettre aux différents acteurs d’assumer les conséquences de leurs activités sur la société et sur l’environnement. Lancés à l’origine suite une demande des représentants des consommateurs au niveau international, les facteurs déclencheurs de ces travaux de normalisation sont clairement la série de crises observées depuis une trentaine d’années avec le pic vécu aujourd’hui. Ils sont également liés à la pression constante et croissante des parties prenantes et à la nécessité de partager la même compréhension et application du développement durable dans tout type d’organisation et dans toutes les régions du monde. L’ISO 26000, publiée le 01 novembre 2010, vise à clarifier cette notion de responsabilité sociétale qui, de façon synthétique, se traduit par la contribution des organisations (entreprise, administration, collectivité territoriale, syndicat de salariés, ONG, associations de consommateurs,…, tout organisme qui a des missions et des comptes à rendre) au développement durable. Ce ne sera pas une norme de système de management comme par exemple l’ISO 9001 pour la qualité, elle ne spécifiera pas d’exigences et donc ne donnera pas lieu à une certification. Ce sera donc un texte de « lignes directrices » rédigées sous la forme de recommandations qui visent à définir les termes, les principes, les pratiques et les questions centrales de la responsabilité