Israël
Hier, un attentat à la bombe a fait 31 blessés près d’un bus, à proximité de la gare routière de Jérusalem. Selon le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Yithzak Aharonovitch, la bombe était dissimulée dans un sac déposé près d'un kiosque. Elle a explosé au moment où deux bus se trouvaient à proximité.
Cet attentat survient alors que les violences meurtrières se sont intensifiées ces derniers jours à la frontière entre Israël et la bande de Gaza, contrôlée par les islamistes palestiniens du Hamas.
Hier aussi, une frappe aérienne a ciblé des combattants qui tiraient au mortier vers Israël depuis le sud est de la ville de Gaza. Une porte parole militaire israélienne a confirmé ce nouveau raid. Elle précise qu’il visait des terroristes dans une zone d’où les roquettes étaient tirées. Cette frappe a été immédiatement revendiquée par le mouvement radical Jihad islamique à Gaza. Selon le communiqué qu’a publié le groupe armé : "Il s'agit d'une première réponse aux crimes sionistes commis contre notre peuple dans la bande de Gaza ».
Ces raids israéliens et tirs de roquette s'inscrivent dans une escalade de la violence depuis samedi. La journée de mardi a été la plus meurtrière depuis plus de deux ans dans le territoire palestinien contrôlé par le Hamas. La tension est brusquement montée samedi avec le tir d'une cinquantaine d'obus de mortier vers Israël par la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, pour "venger" la mort de deux de ses membres dans une frappe aérienne le 16 mars à Gaza.
Le meurtre de cinq personnes d'une même famille dans une colonie israélienne près de Naplouse a provoqué une onde de choc en Israël. Ce quintuple meurtre est sûrement à l’origine de ce déchainement de violences. Les parents et trois de leurs jeunes enfants ont été poignardés à mort vendredi soir dans leur résidence d'Itamar, en Cisjordanie. Les autorités israéliennes soupçonnent des activistes palestiniens d'être