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Nous pouvons observer que ce sont des discours ancrés dans leurs période, qu'ils sont tous ciblé et que chaque auteurs est engagé et utilise le registre polémique. En effet, on remarque que ce sont des discours ciblés avec "Ô jeunesse, jeunesse" (l.1) chez Zola, "Mes amis" (l.1) chez Condorcet, "Messieurs" (l.1) chez Hugo, "la négritude" (l.1) chez Césaire. On retrouve également des répétitions dans chacun de ces textes telles que "plus généreuse, plus libre d'esprit" (l.10-11) chez Zola, "le même esprits, la même raison, les mêmes vertus" (l.3-4) chez Condorcet, "l'inévocable, l'irréparable, l'indissoluble" (l.15) chez Hugo, ou encore "comme une prise de conscience de la différence, comme mémoire, comme fidélité et comme solidarité" (l.25-26) chez Césaire. Notamment, on voit que chaque auteur est impliqué personnellement. Zola veut réunir le plus de monde possible pour faire éclater la vérité de l'affaire Dreyfus, Hugo veut abolir la peine de mort, Césaire veut veut redéfinir la négritude afin que ce mot ne sois plus péjoratif, Delacroix veut la liberté du peuple et Condorcet veut abolir l'esclavage des noirs.
Nous avons vu que toutes ces œuvres ont des points communs, nous allons maintenant voir qu'il y a toutefois des différences. Les auteurs s'adressent à un publique différent et leurs but n'est pas le même D'une part, le texte de Césaire et celui d'Hugo s'adressent à une assemblé donc à des gens instruits. Le discours de Césaire est prononcé à l'université internationale de Floride (paratexte) et celui d'Hugo est