Italien
Posted on mai 11, 2012 L’idée de mettre noir sur blanc mes réflexions sur l’épineuse question de la méthode de la dissertation à la française, issues de ma pratique directe de cet exercice et de mes lectures sue ce thème, s’est imposée comme une nécessité à la suite d’une discussion très animée avec mon frère Gianluca, chercheur au Département de Sciences de la Communication de l’Université des Études de Florence.
Il y a deux mois, nous nous promenions tous les deux le long de l’Arno et nous causions comme d’habitude de sujets des plus disparates, quand Gianluca évoque soudain la question des différences entre les systèmes universitaires italien et français et me demande en quoi elles consistent selon moi.
Il faut dire que la question de Gianluca n’était pas fortuite, mais plutôt motivée par le fait que, dans le cadre de ma formation universitaire, j’ai eu l’occasion et le temps d’apprendre, de “métaboliser” et de m’essayer aux deux différentes méthodes d’approche intellectuelle : la méthode française et la méthode italienne.
Cependant, je me suis soudain rendu compte à quel point il était difficile pour moi de répondre de façon exhaustive, ni même claire et cohérente à sa question. J’ai donc essayé d’exprimer oralement, dans un évident état d’effort dialectique qui a, d’ailleurs, beaucoup amusé mon frère, mon point de vue sur les avantages et les désavantages de l’exercice académique de la dissertation à la française. Il a dû trouver mon exposé assez « alléchant », puisque le lendemain il m’a proposé de l’accompagner au Département et de me présenter son équipe de recherche et leur directeur, le Professeur Luca