Prostitution.

Nancy Huston introduit son sujet en parlant de la prostitution comme un phénomène surdéterminé, c'est un dire comme un phénomène qui est influencé par de multiples facteurs. Le mot surdétermination vient de la psychanalyse de Freud, il définissait les différentes choses qui déterminait nos rêves.

Tout d'abord, la prostitution est définit comme le contraire d'une mère.
En effet, chaque petit garçon, durant son enfance, est sous l'emprise de sa maman. Elle contrôle, caresse et punit son enfant. Et c'est pour cela, qu'une fois adulte, l'homme prend sa revanche sur le contrôle et l'emprise que la mère avait sur lui, en contrôlant une femme étrangère, la prostituée.

D'une autre part, l'homme a besoin de la prostitué pour qu'elle incarne la sexualité, la saleté et le vice. Car la mère de son enfant, qu'il possède en exclusivité, est pure, vertueuse et asexuée.

Nancy Huston compare à nouveau l'espèce animal, donc non-fabulatrice, avec l'être humain, en montrant que les femelles ne sont si sales ni vertueuses, ni mère et ni prostituée. Et c'est en finissant par cette comparaison que Nancy Huston nous montre que la prostitution n'est qu'une fiction, imaginer et inventer par l'homme.

Prostitution, rôle.

Nancy Huston continue son interprétation de la prostitution en affirmant que la prostitution n'est qu'un rôle, comme celui d'une mère.

Premièrement, une pute à plusieurs significations, mais cela dépend de la société dans laquelle on se trouve. Une femme est pute lorsqu'elle sort de chez elle sans voile, lorsqu'elle parle à un homme qui n'est pas son mari, lorsqu'elle chante, danse, fume ou joue du théâtre. Et lorsqu'elle se fait payer pour des rapports sexuels.

Une pute joue la pute, mais n'est pas une pute. Par exemple, une prostituée, professionnellement parlant, joue la pute car chaque jour elle endosse son personnage de pute tout en sachant, qu'en réalité, c'est une mère, une étudiante ou une jeune fille ayant besoin