Iut sceaux
Ces cursus privilégient les modules pratiques. Avec succès. PLATAT Stéphanie
Emeline a 20 ans. Elle a obtenu son baccalauréat STT informatique et gestion en 2005. Plusieurs voies s'offraient alors à elle. Le BTS, l'université ou l'IUT (institut universitaire de technologie). «Après un BTS, on ne peut pas vraiment poursuivre ses études. Je n'ai pas choisi l'université, car je trouve que les étudiants ne sont pas vraiment encadrés, et je craignais de passer cinq années à la fac pour ne pas trouver de job au final.»
Emeline a donc intégré l'IUT informatique de l'université René-Descartes de Paris-V. «C'est l'expérience en entreprise et la possibilité l'an prochain de faire une licence Miage (méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises) qui m'ont convaincue.» Emeline va partir deux mois dans une entreprise au Canada pour réaliser son stage de fin d'année.
Sélection. Le département informatique de cet IUT forme près de 180 étudiants par an, pour 1 800 postulants ; le département techniques de commercialisation a la même capacité d'accueil, le nombre de dossiers déposés avoisine les 2 400. «Les étudiants choisissent notre IUT car ils savent qu'une formation de qualité y est dispensée, en petites unités [six heures par semaine d'amphi, ndlr], et qu'au bout des deux ans, ils auront le choix d'aller vers l'emploi ou de poursuivre leur cursus», explique Saïd Halla, le chef du département techniques de commercialisation. Les programmes des DUT (diplômes universitaires technologiques) sont construits dans ce sens. A raison de 1 620 heures de cours pour la filière commerce et 1 800 pour l'informatique.
La dernière réforme du DUT a intégré de nouveaux modules, encore plus en phase avec le monde de l'entreprise, ateliers avec des professionnels, multiplication des rencontres et des échanges, accompagnement spécifique du jeune dans son projet professionnel personnalisé, dans l'optique toujours de lui