izi win izi koli
Artiste unique
BIOGRAPHIE
À 18 ans, il entreprend des études de graphisme commercial à Pittsburgh puis continue à l’école des Arts visuels de New York. Il s’essaie à des disciplines telles que le collage, la peinture, les installations, la vidéo, etc., mais son mode d’expression privilégié demeure le dessin. Il teste plusieurs supports pour peindre (métal, objets trouvés, corps…). Il ne fait jamais de croquis avant, et peint toujours très vite.
À New York, et plus particulièrement dans l’East Village, il découvre la foisonnante culture alternative des années 1980 qui, hors des galeries et des musées, développe son expression sur de nouveaux territoires : rues, métros, entrepôts, etc Inspiré par le graffiti, tenant du
Bad Painting, et soucieux de toucher un large public, Haring commence à dessiner à la craie blanche sur des panneaux publicitaires noirs du métro de New York. Il grave également des dalles de grès des trottoirs dans l’East Village (elles sont toujours visibles). Un photographe,
Tseng Kwong Chi, le photographie en permanence, même quand la police l’arrête. Il exécute ainsi plusieurs milliers de dessins, aux lignes énergiques et rythmées.
UN ART ?
Ses peintures font partie du mouvement général de l’art contemporain, et pas seulement de la stricte figuration libre. La « griffe Haring », c’est la répétition infinie de formes synthétiques soulignées de noir avec des couleurs vives, éclairantes, sur différents supports. C’est un récit permanent où l’on retrouve des bébés à quatre pattes, des dauphins, des postes de télévision, des chiens qui jappent, des serpents, des anges, des danseurs, des silhouettes androgynes, des soucoupes volantes, des pyramides ou des réveils en marche, mais aussi la sexualité et la pulsion de mort.Sa première exposition personnelle a lieu en 1982 à la galerie Tony Shafrazi de New York et rencontre un immense succès public. En 1985, il est invité à participer à la Biennale de Paris.