Un programme pour la droite sioniste : « La muraille de fer » de Jabotinski A la fin du XIXème siècle, on assiste à la création du mouvement sioniste par le journaliste juif austro-hongrois Théodor Herzl. Il prévoit de réunir l’ensemble des juifs du monde en Palestine c’est-à-dire la Terre promise à Abraham et y construire un État pour ces derniers en raison de l’existence d’un royaume d’Israël sur ce territoire entre la fin du Xème siècle et du VIIIème siècle avant J.C. Cependant, depuis cette période de nombreux peuples se sont succédé sur ce territoire et …afficher plus de contenu…

Tant que subsiste, dans l’esprit des Arabes, la moindre étincelle d’espoir qu’ils pourront un jour se défaire de nous, nulle belle parole, nulle promesse attirante n’amènera les Arabes à renoncer à cet espoir, précisément par ce qu’ils ne sont pas une populace vile, mais une nation bien vivante. Or, une nation bien vivante n’est disposée à faire des concessions que lorsqu’elle a perdu tout espoir de « se défaire de nous » et que toute brèche de la « muraille de fer » est définitivement colmatée. Ce n’est que qu’alors que les groupements extrémistes et leurs slogans « Jamais, au grand jamais ! » perdront leur influence. Alors, seulement, ils céderont la place à des groupes plus modérés ; alors seulement, ces derniers pourront faire entendre leur voix et proposer des concessions mutuelles. C’est à ce moment-là qu’ils commenceront à négocier avec nous sur les …afficher plus de contenu…

Pour Jabotinski, la muraille de fer est la seule possibilité d’une entente entre juifs et arabes néanmoins il considère que cet accord ne se fera que dans le futur alors que les désirs nationalistes arabes s’éteindront progressivement. L’objectif premier de cet accord est d’assurer de bonne relation de voisinage entre peuple arabe et peuple juif en Palestine.