jaccottet
Après son baccalauréat, Jaccottet suit des études de lettres à Lausanne, durant lesquelles ses écrits commencent à paraître dans des périodiques : il s'agit d'une pièce de théâtre, Perceval (lue au printemps 1945 à la Guilde du livre[6]), et de premiers poèmes[7], dont « Élégie » (1943-4), « Pour les ombres » (1944) et « Les Iris »[8] en 1945. C'est en mai 1945 qu'est publié son premier ouvrage, Trois poèmes aux démons, dont on dit que Jaccottet détruisait les exemplaires qu'il rencontrait ; puis, en 1946, il écrit une seconde pièce, La Lèpre[9], qu'il n'a pas achevée (il ne reste plus de traces de ces deux pièces[10]). Il obtient sa licence de lettres en juillet 1946, mais ne veut pas enseigner. Cette même année, au cours d'un voyage en Italie, il rencontre et se lie d'amitié avec le poète italien Giuseppe Ungaretti, dont il commence à publier des traductions en 1948 dans Pour l'Art[11]. Puis Jaccottet s'installe à Paris, rue du Vieux Colombier, à l'automne 1946[12] où, engagé par l'éditeur Henry-Louis Mermod (qu'il a rencontré à Lausanne en 1944), il travaille sur