Jacques androuet du cerceau
Devenu en quelques années une des figures de l’élite orléanaise, il quitte la ville pour rejoindre la capitale. Cette arrivée à Paris marque également un changement radical dans ses activités et ses centres d’intérêt. Après son époque orléanaise, où il publie un certain nombre d’ouvrage, il ne publie qu’une suite gravée en huit ans lors de son séjour parisien. Par la suite il semble entièrement occupé par la confection du recueil Mansfeld et la préparation des deux livres d’architecture de 1559 à 1561. Après 1551, l’artiste se concentre sur l’architecture française de son temps. De cette nouvelle préoccupation, née la volonté de vouloir publier des livres de modèles utilisables pour les bâtisseurs et non des recueils d’édifices antiques destinés au érudits d’architecture.
Dans leur forme, Les livres d’architecture, diffèrent totalement des publications antérieures : un texte en typographie précède les planches et celui-ci comporte, au début, une dédicace. Les deux livres sont publiés en latin et en français, destinés aux lecteurs cultivés et aux bâtisseurs fortunés intéressés par l’architecture nouvelle. Il donne au début des ses ouvrages, les indications techniques utiles. Il se place ainsi en tant que connaisseur des réalités du chantier tout en sachant parler le langage des hommes de l’art.
Les dédicaces des deux livres attestent clairement la renommée de Du Cerceau et révèlent une ascension sociale. Il adresse dans une de ses dédicaces, un hommage au roi Henri II puis à Charles IX, encore enfant, mettant l’accent sur les rapports personnels qui se sont noués entre le roi et l’artiste, sans dire ni comment une telle relation a pu s’établir. Le roi lui aurait ainsi donné un caractère officiel, qu’il est très important de rappeler au jeune Charles IX.
Du Cerceau appartient maintenant au cercle étroit, des artistes de cour. Il assure répondre aux volontés du roi, en publiant des Livres de l’architecture et Les plus excellents