Jacques derrida
• L’architecture : ni un domaine, ni le modernisme, ni historicisme, ni progressisme ni mode ni période ni époque. Un mode d’espacement, une écriture de l’espace
• Ni lieux ni construction, un événement dans un dispositif (séquence, sérialité ouverte, narrativité, cinématique, dramaturgie, chorégraphie)
• Folie : ni forme donnée (seuil, chemin, cercle, labyrinthe, marches, régression archéologie vers un fondement), ni système (sens final ou assomption). Ni déraison ni allégorie
• Folie : une trame comme nombre fini d’éléments dans un espace non saturé, une série de parties (ligne, surface, point rouge en substitution et permutation rapportées à d’autres folies)
• Elle fait œuvre, met en œuvre dans une dislocation générale, une déconstruction d’une sémantique générale, elle n’est pas absence d’œuvre
• L’architecture a une histoire comme habitat :oikos familial, économique, politique, comme naissance et mort (école, temple, stade, agora, sépulture, place). Ou comme logos : axiome ou ensemble organisé d’évaluations fondamentales, hiérarchie. D’où le sens comme habitation des dieux et des hommes, le fond de communication dans le religieux et le politique, la finalité dans l’utilité, la fonction, le service ou la beauté comme harmonie mode, âge, style dominant
• Folie : une totalité, une cohérence, une continuité, un système : un réseau qui induit qui instruit, qui efface et déborde, une objectivité (comme décision économique, religieuse, politique, esthétique), une consistance et une résistance
• Une démesure (qui n’est pas une politique agressive ou réactionnelle) qui s’en prend au legs Le réveil d’une énergie anesthésiée emmurée, ensevelie, sépulcrale. Un autre jeu du trait
• Une déconstruction/reconstruction dans une combinatoire formelle, des relations transformationnelles
• La folie est un usage : un pluriel (scénographie de