Jacques le fataliste
Diderot : participe à rédaction Encyclopédie, philosophe (sens large au XVIIIe : celui qui manie les idées) des Lumières (libérer les esprits des préjugés politiques et religieux+ éclairage de l’illumination des souverains), alors que Voltaire est déiste (anticlérical sans nier l’existence du « grand horloger », Dieu comme mécanisme + puissance divine pour l’éducation des masses). Diderot est marginal et matérialiste (seule la matière existe, position radicale, athée mais pas exprimé > Bastille).
S’intéresse au théâtre. Tente de créer le drame bourgeois (supprimer séparation tragédie (grandeur & larmes) et comédie), un théâtre qui soit construit sur le pathétique et l’émotion, avec une dimension morale (> spectateur).
Contes (dont le premier s’intitule Ceci n’est pas un conte) alors que les genres narratifs au XVIIIe sont considérés comme frivoles. Le genre traditionnel ne convient pas à Rousseau, il les renouvelle, invente essai philosophique. Il est novateur.
Jacques le Fataliste est publié après la mort de Diderot, car l’œuvre de Diderot est une œuvre en chantier, il est un être de la pensée en mouvement, jaillissante, qui se remet en question : preuve du refus de la clôture dogmatique > 3 dénouements proposés à la fin de Jacques le Fataliste.
I) Le personnage de Jacques : du picaro à l’ « espèce de philosophe »
A) Le Picaro : * Naissance vile, pas de parents (orphelin) > déclassé, sans encrage familial, il vit jusqu’à 12 ans chez ses grands-parents, brocanteurs. Enfance à laquelle il veut échapper. 8 maîtres successifs : vie de nombreuses servitudes avant le maître actuel. Des conquêtes nombreuses (Suzanne et Marguerite) qui débouchent sur une véritable histoire d’amour envers Denise. * Le thème du voyage * La prison, il est libéré par une troupe de brigands (leur chef est Mandrin, réel) > moralité douteuse de l’ordre établi. * Les séjours dans l’auberge associés au voyage * Il