jacques le fataliste
Pour commencer on peut dire que Diderot refuse l’illusion romanesque. En effet alors que l’usage premier d’un incipit est généralement de renseigner le lecteur sur le lieu, le temps, les personnages et le contexte de l’histoire, ici Diderot refuse ce conformisme en utilisant une suite de « questions-réponses » qui remet en question la nécessité absolu de connaître ces informations e début de roman. En effet aux questions que l’auteur se pose comme « comment s’appelaient-ils » (l.1), « où allaient-ils » (l.2) ; il y répons de la manière la plus flou en utilisant des questions comme guise de réponses (« que vous importe ? » l.2, « est-ce que l’on sait où l’on va ? » l.3). En utilisant ce procédé, Diderot laisse libre cours à l’imagination du lecteur : le maître n’aura jamais de nom, le serviteur uniquement un prénom ; ainsi l’auteur n’a uniquement recours à des statuts. En utilisant ce procédé Diderot sort complétement du portrait typique du roman du XVIII eme siècle en utilisant le ton de la