Jacques reda
Jacques REDA est un écrivain français né à Lunéville en Meurthe-et-Moselle le 24 janvier 1929 dans une famille d'origine piémontaise et bourguignonne qu'il évoque avec les lieux de son enfance dans Aller aux mirabelles (1992) . Il tient peut-être d'un grand-père fabricant de cycles , ce goût pour la «route» et l'affranchissement de l'espace qui marque toute son œuvre . Après des études secondaires effectuées en partie chez les jésuites , au collège Saint-François de Sales d'Évreux, où il reçoit une solide formation classique ( c'est là qu'il s'initie aux règles de la prosodie et qu'il écrit ses premiers poèmes ) , il fait du droit , s'installe définitivement à Paris dès 1961 . Puis exerce différents métiers , notamment dans une usine de Bagneux et pour un organisme situé à Luxembourg , ce qui lui permet d'acquérir une longue pratique du chemin de fer . Ainsi , il nous fait part de cette expérience dans Gares et Trains ( 1983) et L'herbe des talus (1984) en particulier . Entre 1952 et 1955 , Réda publie quatre plaquettes puis , les treize années qui suivent , il ne publie qu'en revue des articles critiques , des pages des prose dans les Cahiers du Sud en particulier.
Il donne en 1961 , ses premiers vrais poèmes . Il apparait ensuite régulièrement dans Les Cahiers du chemin entre 1967 à 1977 de Georges Lambrichs et dans La Nouvelle Revue Française . Membre du comité de lecture des Éditions Gallimard , il devient rédacteur en chef de la N.R.F. ( La nouvelle revue Française ) en 1987 . Depuis de nombreuses années , passionné de Jazz, il collabore a, dès 1963, à la rédaction de Jazz Magazine qui l'inspire et en tirera plusieurs livres : Anthologie des musiciens de Jazz (1981) et deux volumes où les poèmes alternes avec des proses : L'improviste , une lecture du jazz (1980) et Jouer le jeu ( L'improviste II ) (1985) .
En 1968 , il édite chez Gallimard son premier recueil Amen qui obtient le prix Max Jacob . Le poète s'inscrit dans un