Jane goodall
Passionnée depuis sa plus tendre jeunesse par les animaux (et végétarienne[1]), elle décide, en 1960, de vivre seule parmi eux, pour mieux les observer et les comprendre. Elle s'installe dans la région du lac Tanganyika (Tanzanie), dans ce qui est aujourd'hui le parc national de Gombe Stream, pour y étudier les mœurs des chimpanzés.
Jane Goodall commence alors ce qui sera la plus longue étude de terrain menée sur les animaux sauvages vivant dans leur environnement naturel. Durant ses premières années à Gombe, elle découvre de nombreux aspects du comportement des chimpanzés.
En octobre 1960, elle observe un chimpanzé en train de fabriquer et d'utiliser des outils pour attraper des termites. Cette découverte ébranle la définition de « l'être humain » de l'époque qui attribuait alors ce comportement exclusivement à l'homme. Grâce à ses recherches, nous savons maintenant que les chimpanzés sont biologiquement semblables aux humains, qu'ils démontrent de nombreuses capacités intellectuelles, qu'ils chassent pour se procurer de la viande, qu'ils utilisent des outils et que les membres d'une même famille maintiennent des liens forts et durables et ce, durant toute leur vie.
Pendant les années qui suivent, ses travaux continuent à profondément transformer la manière de voir les primates (aussi bien les singes que les hommes). Elle a d'abord observé que les chimpanzés ne sont pas végétariens, mais plutôt omnivores, contrairement à ce que l'on pensait alors. Mais ses innombrables travaux l'ont amené à donner des noms aux animaux qu'elle côtoyait et ainsi à leur donner une personnalité, extrayant ainsi les primates d'une image simple pour estomper en partie la distinction entre les singes et les hommes.
Aujourd'hui, le Dr Jane Goodall se