Jansénisme et jésuitisme
Le jansénisme est un courant théologique s'inscrivant dans le cadre de la Réforme catholique, apparu dans les années qui suivent le Concile de Trente mais qui puise ses sources dans des débats plus anciens. S'il tire son nom de Cornelius Jansen, il se rattache à une longue tradition de pensée augustinienne. Augustin déclare que Dieu est le seul à décider à qui il accorde (ou non) sa grâce. Les bonnes ou mauvaises actions de l'Homme (sa volonté et sa vertu, donc) n'entrent pas en ligne de compte, puisque le libre arbitre de l'homme est réduit par la faute originelle d'Adam. Le jansénisme est vite apparu comme un mouvement suspect voire d'opposition, cela engendra des sanctions politiques de la part de Richelieu, mais très vite, il est également condamné par Rome.
Jésuitisme
La compagnie de Jésus est un ordre inventé et créé par Ignace de Loyola en 1540. Elle fait partie de l’Eglise chrétienne Catholique. L’influence des jésuites « bon chrétien » en latin, sur le pouvoir politique et sur Louis XIV est soulignée par les actions du père de La Chaise, confesseur de Louis XIV.
La spiritualité de la Compagnie repose sur les Exercices spirituels composés par Ignace de Loyola et se caractérise par une obéissance stricte, au pape en particulier, et un grand zèle apostolique.
La devise de la Compagnie : Ad majorem Dei gloriam (« Pour la plus grande gloire de Dieu »), explique la diversité des tâches auxquelles s'adonnent les Jésuites. Outre l'enseignement, qui s'étend à tous les niveaux, ils pratiquent la prédication, sont missionnaires, directeurs de conscience, étudient la théologie, effectuent des recherches scientifiques, etc.
Le conflit
Saint Augustin et Pélage s'affrontent sur le délicat problème des rapports entre la grâce de Dieu et la liberté de l'homme. Face à Pélage qui magnifie la liberté humaine, Augustin insiste sur la grâce divine sans laquelle l'homme, indigne, ne peut rien faire de bien. Deux courants