PARTIE 3:

A. Le Japon, pays exposé aux risques sismiques
B. Les moyens mis en oeuvre pour gérer les risques Aide que cette gestion a joué dans la catastrophe du 11 mars 2011

Etant situé à la jonction de quatre plaques tectoniques le Japon subit près de 20% des séismes mondiaux les plus violents. Il a été estimé qu'il subissait une secousse toutes les 5 minutes. C'est pourquoi le Japon est le pionner de la recherche en para sismologie qu'il intégra au registre des recherches scientifiques. Il effectua une véritable mise en place de systèmes de protection anti sismiques et de plans de prévention engendrée par la terreur du séisme de Kobe arrivé 17 janvier 1995 de magnitude 7,2 ayant causé 140 000 victimes. Malgré des mesures de prévention des japonais il reste encore des habitations à l'écart des zones urbaines n'ayant pas encore bénéficié d'installations parasismiques mais elle restent malgré tout informées des risques. Dans ces cas le gouvernement japonais se doit d'honorer son rôle de protecteur auprès des populations les plus exposées aux risques sismiques. Afin de prévenir les populations des menaces sismiques, l'Etat mène une réelle campagne de sensibilisation, de prévention, et de sécurité auprès de la population nippone. Après la catastrophe du séisme de Kobe le gouvernement japonais s'est donné pour but de contrôler au maximum les risques de séisme. Pour cela le Japon dispose d'un bureau de prévention des désastres situé à Hachinohe, d'un Institut national de recherche pour la prévention des désastres, d'administrations locales émettant des bulletins d'évacuation afin de prévenir la population plus facilement. Etant un pays à la pointe de la technologie les japonais se voient recevoir en cas de menace sismique un message sur leur portable ce qui se révèle être une véritable innovation en matière de prévention. En raison de la fréquence des séismes et de leur intensité les japonais innovent aussi en ce qui concerne les