japon
Récemment, l’optique révisionniste du Japon tend à s’affranchir des reproches auxquels elle était confrontée ces dernières années. L’archipel cumule des problèmes conjoncturels mais aussi d’ordre structurels notoires tels que sa population vieillissante, ses tendances déflationnistes, sa dette publique dangereuse, sa politique monétaire agressive ou encore son manque d’ouverture au reste du monde. En matière économique, social, politique ou environnemental le Japon se veut innovateur et réformateur de certains de ses secteurs et visent à pallier de plus en plus les inégalités. Même si il figure comme l’un des cadors de la soutenabilité technologique actuelle, ses dépenses dans ce domaine sont considérables ( 3,6% de son PIB) et la concurrence lance les défis qui nécessitent un réajustement des dépenses publiques dans les secteurs concernés par l’high tech. Le Japon demeure le pays au monde qui dépose le plus de brevets et il exporte trois fois plus de produits à contenu technologique qu'il n'en importe. Le Japon a cependant bien compris que s’il souhaite rester dans la course aux technologies il doit être prompt à trouver des solutions et ainsi combler ses failles pour les corriger.
Un des traits qui caractérise le pays réside dans la lenteur de ses changements administratifs ou du développement des comportements. Cela est dû à la réticence de puissants groupes d’intérêt fermement résolus à s’opposer aux changements. Autrement nommés, les « triangles de fer » regroupent les membres du Parlement sans portefeuille, les politiciens locaux, les entreprises et les services administratifs. Cette expression n’est pas propre aux japonais mais est empruntée au vocabulaire américain des sciences politiques. De même, les problèmes du Japon sont souvent répercutant et affectent les marchés au-delà de ses frontières. La recherche de solutions durables constitue une démarche essentielle pour