Jazz à ouaga
Débuté le 22 avril dernier, la 18e édition de « Jazz à Ouaga » s’est refermée dans la soirée du samedi 1er mai 2010, au Centre culturel français (CCF) Georges Méliès de Ouagadougou. Ce dernier jour du festival a été marqué par les prestations de Seydou Zombra et Mina Agossi, la remise des prix Jazz performance ». il a surtout été particulier avec la venue d’un invité, ou du moins, d’une invitée surprise, la pluie.
Quelques minutes avant l’entame de la soirée, une pluie s’est manifestée causant un peu de retard. Mais il était hors de question pour les spectateurs de se sauver, ils sont restés sur les lieux en se couvrant les têtes avec l’habillage des sièges, avant de se réfugier à la Rotonde et la cafète en attendant la fin de cette pluie imprévue.
Après cette pluie de quelques minutes, tout le monde s’est installé et la soirée pouvait maintenant commencer. Seydou Zombra est monté sur scène, 20 ans après l’avoir quittée. Il a interprété des chansons de son nouvel album intitulé « hoba hoba » et revisité certains de ses anciens titres dont « Den be kassi là ». la Franco-béninoise Mina Agossi s’est ensuite approprié la scène du CCF pour faire plonger le public dans un « jazz pur », avec sa voix mélodieuse dont elle seule a le secret.
Quant au concours « Jazz performance », destiné à dénicher et à faire découvrir de nouveaux talents musicaux, il a remporté par Mariah Bissongo (un trophée, 700 000 F Cfa plus une participation à la tournée décentralisée du festival). A la 2e place, Wendsom (un trophée, 400 000 F Cfa plus une participation à la tournée décentralisée du festival), à la 3e place, Naki Zerbo (un trophée et 200 000 F Cfa). « nous espérons qu’ils deviendront dans les prochaines années, les dignes ambassadeurs de la musique burkinabè », s’est exprimé en ces termes, le secrétaire général de l’association « Jazz à Ouaga », Abdoulaye Diallo. Il pense aussi que cette 18e édition de « Jazz à Ouaga » a été un