Analyse n°2 : p140-143
Extrait du roman A l’abri de rien d’O. Adam, 2ème partie chapitre 1. Marie femme au foyer, mariée à Stéphane, 2 enfants Lucas et Lise, au chômage, vit banlieue nord France près de Calais, écrasée par ennuie et dépression s’implique progressivement dans l’aide aux réfugiés notamment aux côtés d’Isabelle, une bénévole, qui brave la loi en hébergeant chaque nuit des immigrés. Dans ce passage, Marie se trouve chez Isabelle avec ses enfants et les réfugiés, vient de faire la connaissance de Bechir, un jeune Iranien, repas et chaleur du feu ont rapproché tout le monde.
Je vais procéder à la lecture du texte : LIRE TEXTE A la question qui m’a était posé, à quoi l'importance de ce passage tient-elle, dans le roman ?, je répondrais par une lecture linéaire en deux partie. Tout d’abord la narratrice nous plonge dans une atmosphère particulière pour nous décrire les liens qui se tissent entre deux personnages importants du roman, Marie et Bechir puis une rupture se crée pour nous faire revenir à la réalité du roman.

I- Une atmosphère particulière A) Coquelles (l 1 à 9) Contraste avec pages précédentes qui racontaient une ambiance chaleureuse et festive avec la première phrase de ce passage qui rappelle avec réalisme la situation précaire des réfugiés et les menaces qui pèsent sur eux. Bechir incarne sort des réfugiés et son sort est matérialisé par convocation. Coquelles → on y décide le sort des réfugiés, soit expulsés soit droit de rester. « Il hésitait à y aller » phrase courte : euphémisme qui évoque implicitement la peur de Bechir. Formule « on disait que » évoque une rumeur, on peut parler de discours indirect libre, narratrice rapporte ce que Bechir lui explique, pronom collectif « vous » montre que ce sont sûrement ses propres propos. Imparfait d’habitude suggère un sort systématique. « des flics » et non des « policiers » car représentent le risque. Rythme binaire souligne caractère immédiat et radical de l’action policière.