Je ne veux point fouiller ...
1531 Joachim est confié à la tutelle de René, son frère aîné. Si l'on en croit ses propres affirmations, il a une enfance triste, solitaire à la Turmelière dans le manoir paternel. Il s'est plaint également de ne pas avoir d'activité intellectuelle. Il ne reçoit guère d'enseignement, sauf peut-être celui épisodique je Jacques Michelet, le chapelain des du Bellay.
1540 Il fréquente, vers 1540, le salon de sa parente Louise de Clermont-Tonnerre.
1543 Mort de Guillaume du Bellay, seigneur de Langey.
La légende veut que du Bellay, Ronsard et Peletier du Mans se soient croisés dans la cathédrale où étaient célébrées, par René du Bellay, évêque du Mans, les obsèques de Guillaume la mort de cet oncle prive Joachim, qui n'a alors que 19 ans, de la carrière des armes. Il songe alors à solliciter le soutien de Jean du Bellay, le cardinal.
1545 Joachim se rend à Poitiers pour poursuivre ses études.
1546 Il fait son droit à Poitiers et rencontre un milieu lettré. Il côtoie Marc Antoine Muret et Salmon Macrin l'initie à la poésie. Il fréquente également Jacques Peletier. Ce dernier influence du Bellay : il lui fait découvrir les lettres antiques et l'initie à la pratique de l'Ode
1547 Joachim du Bellay fait la connaissance de Ronsard. Il se retrouvent quelques mois après au collège de Coqueret à Paris, parmi les élèves du grand helléniste Dorat.
En cette année où mourut François 1er, du Bellay parfait sa connaissance du latin, il découvre sous la férule de Dorat la langue et les auteurs grecs. Il lit également les grands écrivains italiens : Castiglione, Boccace,