Le théâtre est un genre littéraire ancien, qui existe depuis l’antiquité, c’est Aristote qui le premier définit les règles théâtrales et les conventions que le théâtre se doit de respecter. Il se sépare en deux genres, la comédie, genre «bas», populaire qui est destiné à faire rire, et la tragédie, «genre noble» destiné à provoquer la catharsis, marquée par la mort et la souffrance des protagonistes. Au cours de son évolution, le théâtre a traversé de nombreux genres, des tragédies antiques représentant des mythes célèbres, il a évolué vers la farce au Moyen-Âge, puis la représentation de textes religieux, le 17ème siècle a vu la naissance du classicisme, qui constitue un retour aux sources, une redécouverte des mythes antiques et une admiration à leur égard, puis cette conceptions théâtrale est remise en cause par les écrivains romantique, qui prônent un mélange du comique et du tragique, «du grotesque et du sublime», les pièces modernes du 20ème siècle, présentes un théâtre profondément touché par la seconde guerre mondiale, où l’inutilité du langage se mêle à l’absurde, dans un monde qui cherche un sens, un nouveau départ. Le théâtre a beaucoup évolué, mais son principe reste le même, il s’agit de présenter dans un espace limité, en un temps limité, un récit à un public. Ionesco affirme dans Notes et contre-notes que « le théâtre est le lieu de la plus grande liberté, de l’imagination la plus folle ». Dans quelle mesure le théâtre est-il un espace aux possibilités de création et d’invention d’importance