Je veux un parfum
Un grand nez développe quatre jus de très grande qualité : deux parfums féminins, le floral "Jour" en rouge et l'épicé "Nuit" en bleu ; un parfum masculin, le musqué "Homme" en noir et un parfum unisexe, "Sport".
Une usine dernier cri est installée près de Paris. Les flacons rappellent la forme d'un briquet, pour en marquer la simplicité et l'usage quotidien. Le parfum est commercialisé dans les bureaux de tabac, loin de l'univers poussiéreux (?) des parfumeries d'alors. Le prix est très raisonnable, quinze fois moins chers que les parfums des grandes marques (mais mes sources diffèrent : 5$ ? 10 euros ?). L'agence Young&Rubicam signe un spot décalé sur une musique de Richard Gotainer.
Le flop du parfum Bic
Hélas, 10 000 flacons jetables sont écoulés la première semaine, contre 100 000 prévus. C'est un flop mondial. Malgré les tentatives de relancement successives avec de nouvelles campagnes publicitaires, la commercialisation s'interrompt en 1991. Et le flop entre dans