Je vis je meurs, de louise labé
Louise Labé : poète du 16 éme siècle, est originaire de Lyon d’un milieu bourgeois ( Lyon = centre intellectuel et culturel du 16eme ) . Elle est reconnu a son époque pour écrire de beaux poèmes. Son amour douloureux et malheureux pour Olivier de Magny, va être la source de nombreux de ces poèmes don « je vis, je meurs … » ( poème lyrique qui décrit la passion et les sentiments contradictoires ).
Présentation du texte :
On est dans la tradition courtoise . Il n’y a pas de dimension dialogique, mais plutôt de journal intime et donc que des vérités puis elle ne parle pas d’un homme mais sa façon a elle de vivre l’amour en général .On est dans le sonnet de Ronsard, or ici, nous sommes bien dans un sonnet mais a décasyllabe . L’alexandrin est un vers noble qui est un peu lourd, alors que le décasyllabe a une grande légèreté, il est porteur de vivacité . Pour Louise Labé elle applique le Carpe diem de Ronsard et elle montre que l’amour se vit avec sensation .
I) LA COMPLEXITER DE L’EXERIENCE AMOUREUSE
1) Une expérience imprévisible .
-Ce qui renvoie a l’idée d’imprévisibilité de l’expérience c’est que le texte est au présent , au présent d’énonciation il implique bien une modalité de l’action, il encre cette expérience dans l’immédiat .
- Nous avons dans le texte des adverbes de temps qui marque la soudaineté, l’amour arrive d’un coup avec « tout a coup » , mais aussi avec « sans y penser » , ca ne se calcule pas « inconstamment » , « puis quand je vois » qui implique que lorsque l’on voit quelque chose on y adhère, mais on en a pas la garantie, il implique donc une incertitude a déchiffrer l’amour.
-Dans les deux quatrains il y est employer « je » et elle nous parle de ses sensations mais nous ne connaissons pas le pourquoi de ses sensations .
-Dans les tercés, il y a le mot «ainsi » qui va annoncer la fin et qui veut dire les causes de ce qu’il ya eu dans les