Je n'ai plus que les os, ronsard
a) Description de l’altération du corps
Chp lexical du corps : os, squelette, bras, œil, face, yeux.
Analyse clinique de la dégradation : décharné, dénervé, dé musclé, dépoulpé
Reprise insistante du préfix dé qui montre la privation, ainsi que l'obsession du poète
Ronsard souffre → le quatrième vers évoque sa réticence à se regarder : « je n’ose voir mes bras que de peur je ne tremble. »
b) Anticipation Mise en scène de sa propre mort.
Chp lexical de la mort : mort, adieu, descendre, mort endormis,
Périphrase de l’enfer : (remplacer un terme par une expression qui le défini)
(v8) « Où tout se désassemble » = Enfer
Mort dramatisée. Ronsard se décrit comme déjà mort
Mise en scène de la Cérémonie des adieux : Le vers 7 souligne les termes "soleil" et "œil" rappellent que le poète ne peut plus voir le monde qui l'entoure. La mort lui enlève les sensations visuelles, très importantes pour un artiste car elles procurent l'émotion esthétique.
La cérémonie des adieux est triste, touchant, émouvant, évoquant la profonde amitié qui lie Ronsard et ses amis.
Référence aux Dieux : Apollon, Dieu Grec de la divination, des arts, de la jeunesse, beauté et de la médecine. Son fils Asclépios, dieu de la médecine + conditionnel (v6)
II) L’acceptation de la Mort
a)Le caractère inéluctable de la mort
Le passé composé indique le caractère définitif de la sentence (v3)
Figures mythologiques qui montrent la condition humaine dans une perspective intemporelle.
Dimension tragique de la condition humaine.
Philosophie épicurienne, vision anatomiste du monde : l'image du lieu renvoie à la conception du monde par des atomes qui se désunissent à la mort. C'est-à-dire profiter de la vie et accepter le caractère définitif de la mort.
La mort est fortement euphémisée, aucune trace de peur. Le terme "endormis" reprend l’image classique et rassurante de la mort comparée au sommeil.
Ronsard s'en va en paix.
b) Une