Jad Metri Plusieurs d’entre nous ont la chance d’avoir vécu avec notre famille. Nous ne réalisons pas à quel point la famille à de l’importance pour nous, et nous devons nous compter chanceux de vivre avec ce privilège. Cela dit, d’autres n’en sont pas aussi chanceux. C’est le cas de Roxanne, un personnage dans le roman de Anaïs Barbeau-Lavalette intitulé, Je voudrais qu’on m’efface , sorti en 2010. Dans ce livre, nous ferons l’analyse d’un extrait situé dans …afficher plus de contenu…

Cela peut être observé quand les parents de Roxanne ne se présentent pas au concert de leur fille, alors qu’elle attendait ce moment depuis bien longtemps pour leur montrer qu’elle était finalement bonne à quelque chose, comme dans cet extrait suivant : « Y sont pas venus. Roxanne accrochée à son violon plonge dans la tempête. Elle peut pas jouer, elle sait pas par où, elle sait pas pour qui… ». (p.142) Les phrases négatives qu’utilise l’auteur dans ce petit passage mettent l’accent sur le fait qu’elle ne peut plus jouer, qu’elle ne sait plus jouer, car ses parents lui ont encore une fois laisser tomber, ce qui la blesse grandement. Ensuite, c’est le chagrin et la douleur qui s’empare d’elle, …afficher plus de contenu…

Vers la fin du roman, la vie de Roxane avait soudainement pris une tournure pour le bon. Elle s’était trouvé une passion, la relation avec ses parents était meilleure, et elle les avait même invités à son concert d’école. Mais elle vécut un autre faux espoir lorsque ces derniers ne se présentèrent pas. Dans cet extrait : « Y sont pas venus. Roxane accrochée à son violon plonge dans la tempête ». L’hyperbole de plonger dans la tempête permet de montrer le moment exact où Roxane est envahie d’une vague de tristesse, car ses parents lui ont encore une fois donné des faux espoirs. Ensuite c’est l’angoisse qui s'empare d’elle. Elle n’est plus capable de jouer du violon et ne se rappelle plus les coups d’archets qu’elle doit exécuter. C’est à ce moment qu’elle s’empresse de sortir de l’école et commence à jouer du violon dans les rues enneigées en avant de tout le monde. Dans l’angoisse qu’elle vivait, Roxanne a trouvé de la paix. Le vocabulaire dépressif