Jean anouilh
Puis éclate la seconde guerre mondiale. Pendant l'occupation, Jean Anouilh continue d'écrire. Il ne prend position ni pour la collaboration, ni pour la résistance. Ce non-engagement lui sera reproché. Il se lance dans l'adaptation de tragédies grecques et obtient un nouveau succès avec Eurydice (1942). En 1944 est créé Antigone (1944). Cette pièce connaît un immense succès public mais engendre une polémique. Certains reprochent à Anouilh de défendre l'ordre établi en faisant la part belle à Créon . Ses défenseurs mettent au contraire en avant les qualités de l'Héroïne.
À la Libération, Anouilh continue d'écrire en alternant pièces "noires", "roses", "brillantes", "grinçantes", "costumées", "secrètes" et "farceuses", suivant leur degré de pessimisme, de férocité et d’hypocrisie. Il obtient de nombreux succès. Citons notamment L'Invitation au château (1947), L'Alouette (1952), Pauvre Bitos ou le dîner de têtes (1956), Beckett ou l'honneur de Dieu (1959).
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