Jean de florette : analyse du roman et d'un extrait
Marcel Pagnol ( 1895-1974)
Ecrivain, dramaturge et cinéaste français, il a fait partie de l'Académie française (1946). Auteur, entres autres, de La trilogie marseillaise, La goire de mon père, Le château de ma mère, Le temps de secrets et L’eau des collines, composé de deux tomes : Jean de Florette et Manon des soucres.
Résumé : Dans le petit village des Bastides Blanches, Ugolin, le neveu du Papet, dernier des Soubeyran a pour projet de faire fortune en créant une plantation d'œillets. Mais son puits ne fournit pas assez d’eau. Les deux hommes décident d'acheter le champ de Pique-Bouffigue aux Romarins où ils savent que se trouve une source. Ce dernier meurt peu après. Ils espèrent mettre la main sur la propriété, mais elle revient à Jean Cadoret dit « de Florette», bossu et fils de la soeur du défunt. Ils décident donc de boucher la source pour que personne n'ait idée de l'acheter, ni d’y habiter. Seulement, Jean de Florette, venant de la villle décide de s'installer dans la ferme avec sa femme, Aimée et sa fille, Manon pour changer de vie. Son projet est de lancer un énorme élevage de lapins nourris par des courges qu'il fera pousser, en s'appuyant sur des livres de statistiques dont il n'hésite pas à faire l'éloge.
Ugolin sympathise avec le bossu, afin de s'assurer qu'ils ne découvrent pas la source et surveiller l'évolution de leur projet qu'il espère voir rapidement échouer afin qu’il retourne à la ville et qu'il puisse enfin entrer en possession du terrain.
L'élevage et les plantations de courge débutent favorablement, au grand désespoir d'Ugolin et du Papet. Mais bientôt une sécheresse s'installe et la citerne des Romarins est bientôt vide. Le bossu se réfugie derrière les statistiques mais sans résultat. Le voila donc contraint à faire de long et épuisant aller-et-retour à la source la plus proche située à une heure de marche. Epuisé, il décide de chercher de l'eau chez lui, creuse