jean de la bruy re
A. Son omniprésence
~ L'auteur met l'accent sur le bavardage du personnage qui n'intéresse que lui : il monopolise la conversation.
Anaphore du « il » = omniprésence, qui est progressivement remplacé par « je », qui traduit le côté imbu de lui-même du personnage, avec une description puis une narration.
~ Champ lexical de la parole : tous les verbes sont différents. Arrias ne se répète jamais, il fait preuve d'une variété de discours, qui traduit son don pour parler, même sur une conversation de bas niveau !
~ Le texte présente d'abord un style indirect, puis un style direct. Ceci permet à l'auteur d'amener la chute de l'histoire, et de montrer qu'aucun dialogue n'est possible avec Arrias, personnage qui minimise les autres => « se hasarde… ce qui explique la chute !
~ Arrias est égocentriste « on » « quelqu'un » = le personnage ne connaît pas ses convives, il ne porte aucune attention aux interlocuteurs.
B. Ses autres défauts
~ Arrias est un mythomane culturel. « aime mieux mentir que de se taire ». On peut dire que le personnage frime jusqu'au bout, arrivant même à inventer pour combler ses lacunes de connaissances.
~ Le personnage est aussi un mythomane social. Il veut étaler ses (fausses) relations, c'est un snob. « familièrement » = il est plus haut placé que l'ambassadeur, puisque ceux-ci ne peuvent parler de leur métiers qu'à leurs supérieurs car ils sont tenus par le secret professionnel. Il se vante d'un pouvoir qu'il ne possède pas, il se prend pour quelqu'un qu'il n'est pas.
~ Arrias est un mauvais convive. Il rit de ses propres plaisanteries, ce qui ne présente aucun intérêt pour les autres.
~ Personnage coléreux « feu contre quelqu'un » = devient rouge, référence chromatique.
~ Arrias est un frimeur « comme s'il en était originaire » Il laisse entendre qu'il a fait des choses rares.
~ Il est prétentieux
« il reprend avec plus de confiance » « Arrias ne se trouble point »
Arrias est trop sûr de lui.
~ Il est enfin