Jean de la fontaine
Développement
I- Pseudosémie ou l’illusion du sens :
Le trésor que les enfants doivent trouver est de l’argent.
V3 : Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,
V4 : Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
D’emblée, l’histoire débute par le syntagme « Un riche Laboureur ».
Endoxalement, le terme « riche » renvoie à la notion de ressources financières et matérielles mais également par corrélation à l’idée de statut social élevé.
On suppose donc que le riche laboureur dont il est question a beaucoup de fortune, ou tout au moins qu’il possède de grands biens.
Cette piste interprétative est justifiée par la contiguïté de ce terme avec la dénomination du statut socioprofessionnel du personnage, un « laboureur ».
les laboureurs sont en effet généralement des paysans qui se sont enrichit en réussissant à échapper partiellement au système de la féodalité : ils sont propriétaires de la terre qu’ils cultivent eux-mêmes.
ils représentent l’élite de la paysannerie.
Par conséquent, la coexistence de ces deux termes en début de vers « riche » et « laboureur » est déterminante pour l’interprétation pseudosémique de la fable.
On pense en effet immédiatement que le père possède beaucoup d’argent, que c’est un riche notable de campagne qui, à l’approche de la mort, souhaite transmettre sa fortune et ses biens matériels à sa descendance.
V5 : Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
V6 : Que nous ont laissé nos parents.
Le laboureur enjoindrait donc ses fils à avoir grand soin de ne pas vendre l’héritage transmis par leurs ainés.
Nous pensons alors que cet héritage est agricole.
jusqu'ici le père tient à transmettre à ses enfants est le patrimoine financier et matériel de la famille qui devrait par la suite leur assurer aisance financière et sociale.
V7 : Un trésor est caché dedans.
Nous imaginons alors qu’il s’agit là d’un amas de choses de forte valeur ou de