Jean de sponde
• 12 sonnets : 2 séries
-Platonicienne (« oubli d’un mort », « souvenir d’une éternelle vie », sonnet VI)
-Dualité chrétienne et calviniste (dichotomie chair & esprit : énonciation de prédicateur (IV, VI), personnalité du pêcheur troublé (IX), combat perso contre les tentations mondaines et charnelles offertes par « l’ange révolté » s’ajoute à la mise en accusation)
• Sonnet XII= conclusion qui résume les 11 précédents
-Victoire à venir dans la force divine
-fin= raison esthétique : régulier, vers rapportés (sonnet rapporté), trace dans des poèmes grecs et latins (importés d’Italie en France après 1560 par Déportes, 27 de D’Aubigné, 31 chez Jodelle)
-lecture croisée : verticale+horizontale (rencontre puis attente de membres qui se correspondent), stances strophe 20. Mouvement du texte :
3 premières strophes :
Amplification formelle du passage, explicitation des stances
Dernier tercet :
Main tendu de Dieu Problématique : Tension de l’expérience mystique : résolution à la fin du sonnet et ostentation baroque de la forme (dépasser les mètres du sonnet régulier sur le terrain même de la régularité, l’excès de régularité est poussé jusqu’à l’ostentation) -> esthétique baroque.
Poème qui décrit la fureur d’une bataille : Les verbes donnent le ton (actions à la fois violentes et sournoises)
Allitérations en [s] + [t], Assonances en [e] nasal qui encadre le vers.
V.1 : Déroulement de la bataille se met en place : 2 adversaires, « tout »/ « moi »
V.2 : trinité de puissance maligne
V.3 : armes respectives
« Monde » : cours de la vie profane (mondain) qui s’oppose au divin
Allusion au diable par une périphrase (pas de développement pittoresque, ce n’est pas le diable des Tragiques de d’Aubigné avec tous les détails physiques) : c’est une représentation calviniste (puissance de destruction morale et intellectuelle).
Par rapport aux assauts répétés qui sont soulignés (polysyndètes, reprises, cadence majeure