Jean ferrat
Jean Ferrat était un auteur que l’on dit engagé car il osait parler de ses idées : le communisme, l’ écologie etc... Aussi il a souvent été censuré car il « dérangeait » par ses propos. Mais il était surtout un poète-compositeur exceptionnel qui a su mettre en musique bon nombre de poèmes de Louis Aragon (notamment). Il aimait placer sa petite signature vocale ou écrite à la fin de ses chansons.
Il a été choqué par l’occupation allemande, son père étant juif non pratiquant, il a été arrêté par la Gestapo alors qu’il n’avait que 11 ans pour être transféré dans un camp d’extermination à Drancy. Il aura donc rédigé un bon nombre de poèmes à la mémoire des personnes déportées dans les camps de concentration (qu’il mettra en musique par la suite). Il appelle donc au devoir de mémoire.
Certaine de ses chansons : -Il a écrit une chanson sur les déportations dans sa chanson « Nuit et brouillard » (d’après le décret français). Il y parle des juifs et dénonce les actes des Allemands de manière à ce que, chaque mot, puisse servir à faire comprendre l’horreur subie par les déportés. Il obtiendra, à la suite, de cette chanson le prestigieux prix de l’académie Charles – Cros.
-Dans sa chanson la montagne, il parle non seulement de l’écologique, de la nature et de la montagne mais aussi de l’exode rural ainsi que de la fascination de la ville que l’on peut éprouver et de la misère des campagnes. C’est pourquoi Jean Ferrat dénonce le « mirage qu’est cette ville » qui n’est pas toujours ce que l’on imagine. En 1963 il dénonce les organismes génétiquement modifiés : « les poulets aux hormones » ! Et les conditions de vie difficiles « dans les HLM et les buildings ».
-Dans sa chanson La berceuse, il parle de la coupure entre pays riche et pays du tiers-monde car il est très partagé entre l’idéal communiste de l’Est