Jean giraudoux et sa conception du theatre
Suite au non respect de sa promesse du 2 juin 1899, dans laquelle il assurait une augmentation des salaires et l’autorisation des syndicats, Eugène Schneider est contraint de faire face, ce 24 Septembre 1899 à une importante mobilisation ouvrière réunissant près de 7000 personnes dans les rues du Creusot ( Saône-et-Loire).
Le patronat de cette grande entreprise craignait depuis longtemps cette révolte, c’est pourquoi il avait mit en place un certain nombre de sanctions à l’encontre des grévistes. Mais cela ne permit pas d’empêcher les mobilisations.
En effet, l’usine fut dans sa quasi-totalité désertée pas tous les ouvriers qui revendiquent outre de meilleures conditions de travail par l’augmentation des salaires et la diminution des heures de travail, une reconnaissance des syndicats de la part d’un patronat autoritaire et méprisant à leur égard.
Les habitants qui entretenaient des relations passionnelles avec leurs patrons (les Schneider) dues au paternalisme que celle-ci employait, comprennent que cette idéologie n’est point faite pour leur bien mais vise plutôt à les priver d’une part de liberté.

Grève du Creusot, 1899.
Nombreux sont les drapeaux rouges présents en tête de manifestation, signe que les ouvriers veulent contourner les interdictions de Scheider. Le cortège à parcourut les rues de la ville afin d’être entendu et d’obtenir des législations sociales.
Ces mobilisations constituent de puissants facteurs d’émancipation et marquent peut être le déclin de la dynastie Scheider ainsi que celui du régime quasi-totalitaire qui y règne car en refusant la reconnaissance des syndicats, le patronat se met un grand nombre de ses ouvriers à dos.
Cette manifestation marquera de façon définitive l’histoire du mouvement ouvrier, du syndicalisme et du socialisme. Les ouvriers ne sont pas prêts de renoncer à ce à quoi ils aspirent, d’autres