Jean Jaurès

Né à Castres en 1859 dans une famille de la petite bourgeoisie du Tarn. Il étudie la philosophie à l’école normale supérieure où il est reçu premier de sa promotion. Il enseigne la philosophie avant d’être élu député républicain à l’assemblée nationale le temps d’un mandat. Durant la rédaction de son mémoire, il découvre le socialisme. La grève des miniers de Carmaux finit de le convertir à cette cause et c’est sous la bannière socialiste qu’il est réélu député en 1898 et jusqu’à sa mort (avec une interruption entre 1902 et 1906). Il joue un rôle important dans la défense de l’officier Dreyfus et l’unification du parti socialiste. Il lutte contre la venue de la guerre les dix dernières années de sa vie ce qui sera la cause son assassina par le nationaliste Raoul Villain le 31 juillet 1914

Derrière le député que tous le monde connait se cache un homme d'une grande curiosité intellectuelle, scientifique, artistique et littéraire qui use de son talent d’orateur pour défendre les causes du peuple.

Comme le sous-entend la chanson de Brel « Jaurès » : « On ne peut pas dire qu'ils furent esclaves De là à dire qu'ils ont vécu Lorsque l'on part aussi vaincu C'est dur de sortir de l'enclave Et pourtant l'espoir fleurissait Dans les rêves qui montaient aux cieux Des quelques ceux qui refusaient De ramper jusqu'à la vieillesse Oui notre bon Maître, oui notre Monsieur. », Jean Jaurès est devenu un grand défenseur de la cause populaire grâce à la grève des miniers de Carmaux dans laquelle il prend parti. Ella a pour motif de protester contre le renvoi d’un ouvrier (récemment élu maire socialiste) sous prétexte de ses absences causées par ses obligations de maire.
A travers des articles parus dans La Dépêche, Jaurès accuse la République d'être aux mains de députés et ministres capitalistes favorisant la finance et l'industrie aux dépens du respect des personnes.