Jean marie bressant
Un matin d’été dans Besançon, un temps idéal, pour un étudiant plongé dans Dora Bruder, pour faire une petite pause et aller à la découverte de nouveau quartier. Après quelques pas dans des rues inconnues, il posa son regard sur les ruines d’un bâtiment. « Le Casino » par hasard il trouva près des vestiges les boites où les bobines de film étaient rangées. Il en déduit que ce fut un cinéma. Pierre continua sa route en direction de son appartement troublé par ce bâtiment.
Chez lui il décida de faire des recherches sur Le Casino. « Le Casino de Besançon fut un cinéma nommé « Direktor von SoldatenKino Casino » vers 1940 et qui eu en tant que directeur Jean-Marie BRESSAND (déporté) […]». Quelque chose n’était pas logique, un déporté, qui été surement de sa famille, qui avait été directeur d’un cinéma pour les allemands pendant la Seconde Guerre Mondiale. D’autres informations révélèrent que Jean-Marie BRESSAND avait été envoyé a la prison de Lyon puis au camp de Compiègne (Royal Lieu le bien nommé), un camp de transit vers les camps de la mort.
Le soir même, il était invité chez ses grands parents paternels, il décida de raconter cette découverte. Son grand-père, Jean-Marie de nom BRESSAND, bouleversé par ce qu’il venait de lui être parvenu ne put parler de ce qui c’était passé. Pierre parti le week-end qui suivi a Compiègne pour en apprendre plus.
L’arrivé, pour Pierre, à la gare de Compiègne le 19 juin 2010 à 13h28.
…Le départ, 68 ans plus tôt, de Compiègne le 6 juillet 1942 et arrivé au KL Auschwitz le 8 juillet 1942 de 1175 hommes ayant un matricule entre 45157 à 46326. Situations à l’entrée : 3 évadés durant le transport, 1032 décédés et disparus en déportation, et 119 rentrés de déportation….
Il arriva au mémorial après une rapide découverte de cette ville. Il resta figé quelques minutes devant ce mur de nom où il retrouva « Jean-Marie BRESSAND ».
Avec l’aide des historiennes il réussi a retrouvé des documents sur