Jean moulin et la résistance
Pendant la seconde guerre mondiale de nombreux groupes de résistants se sont formés en France. On estime que cela concernait 1% à 1,5% de la population française. On distingue entre la résistance extérieure et la résistance intérieure. Cette dernière est aussi divisée en plusieurs groupes.
La résistance a commencé le 18 juin 1940 avec l'appel lancé par le général de Gaulle, à partir de Londres, sur la radio anglaise, la BBC. Il s’agissait là de la résistance extérieure.
Cet appel marque la naissance de la France Libre.
La France, à cette époque, était déjà partagée en deux parties : au sud le gouvernement de Vichy sous la direction du maréchal Pétain de juillet 1940 à août 1944. C’était la zone libre, alors la zone non occupée par les Allemands.
Le nord était occupé par les Allemands. Entre les deux zones se trouvait la ligne de démarcation.
La résistance intérieure commence par des actes isolés dès juillet 1940, par exemple des distributions de tracts ou des inscriptions sur les murs.
Au sud de la France l’absence des Allemands facilite les mouvements résistants, au nord la situation était plus difficile, car les résistants devaient être bien organisés pour pouvoir échapper à la Gestapo.
Jusqu’à la fin de l’année 1941, les mouvements de résistance n’étaient pas toujours cohérents, parfois ils étaient même concurrents ou se divisaient.
C’est pour cela que Jean Moulin, un ancien préfet est envoyé en France en janvier 1942 par le Général de Gaulle pour assurer le lien entre la France Libre et la résistance intérieure.
Jean Moulin
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Jean Moulin, homme de gauche et républicain, né le 20 juin 1899 à Béziers, est devenu le symbole de la Résistance française intérieure pendant la seconde guerre mondiale. Il a fait des études de droit à Montpellier. En 1933, alors qu'Hitler monte au pouvoir en Allemagne, Jean Moulin est sous-préfet à Thonon-les-Bains et également chef de cabinet de Pierre Cot, au ministère de