Jean Moulin
Jean Moulin
Combattre pour la République
Avant 1940, Jean Moulin était un préfet. Il commença sa carrière en 1922 et fût, 10 ans après, le chef adjoint du cabinet ministériel des affaires étrangères. En 1936, Moulin devint chef de cabinet du ministre de l’air sous le gouvernement du front populaire et il participa « aux livraisons clandestines d’armes aux Républicains espagnols ». En 1939 il deviendra préfet de l’Eure-et-Loire à Chartres.
Les représentants de la République restent en fonction après juin 1940 afin de défendre les valeurs de la France et d’entrer dans une résistance contre la collaboration du maréchal Pétain avec les occupants.
Jean Moulin, au nom de l’honneur de l’armée française, refusera de signer le ‘protocole’ dans lequel figure que les sénégalais de l’armée coloniale française auraient violés et mutilés les corps de plusieurs femmes et enfants. Ces actions marquent son entrée en résistance.
Les faux papiers permetteront à Jean Moulin d’agir sous une autre identité. Ils relèvent aussi d’une forme de résistance car cela signifie que Jean Moulin refuse de se considérer collaborateur avec les occupants Allemands.
Les résistants ont menés différentes actions. Ils publièrent des affiches afin de mobiliser toute personne souhaitant contribuer à la récupération des territoires. Les résistants s’engagèrent également à distribuer des informations aux français sur ce ‘combat’ grâce notament à la presse clandestine dont sa distribution était très dangereuse sous l’occupation allemande. Enfin, les maquisards, ou maquis, expérimentés, qui combattent contre cette occupation, se sont engagés à enseigner aux jeunes recrues le maniement des armes afin de former une ‘armée’ de la résistance.
La diffusion de ces informations (affiches, presse clandestine) fait courir un risque important aux résistants. Ils risquent de se voir faire arrêter, torturer pour recueillir des informations du coté allemand, tuer en cas de non