Jean racine
Issu d'une famille de petits notables et vite orphelin, il est élevé par sa grand-mère puis par sa tante et reçoit une solide éducation littéraire marquée par le jansénisme. Il choisit ensuite de se consacrer à la littérature et particulièrement au théâtre en faisant jouer La Thébaïde en 1664 et Alexandre le Grand en 1665, qui est son premier succès et qui lui vaut le soutien du jeune roi Louis XIV mais il se brouille avec Molière.
Le succès d'Andromaque en 1667 ouvre une décennie de grande création où l'on trouve à côté d'une unique comédie (Les Plaideurs en 1668) six grandes tragédies : Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677). Auteur à succès mais ébranlé par les cabales et ayant renoué avec le jansénisme, Racine abandonne le théâtre, devient Historiographe du Roi et entre à l'Académie française en 1672.
Depuis 1666, Racine, attaqué sur ses mœurs et son théâtre par Pierre Nicole, s'était brouillé avec les jansénistes. Malgré les persécutions dont ils sont victimes, Racine se réconcilie avec eux. Il les soutient notamment dans leurs démêlés avec le pouvoir (Louis XIV leur étant hostile). Racine meurt rue des Marais-Saint-Germain à Paris (Paroisse Saint-Sulpice) le 21 avril