Jean Rhys qui ouvre l'Occupation
En effet, le fictif pourrait dépasser le réel et empêcher la découverte d’une vérité et ainsi d’empêcher la découverte de ce qu’on ne sait pas : il ne faut pas créer ou inventer la vie, il faut la raconter. Il faut donc faire attention à la chute dans ce qu’on appelle l’autofiction. Mais c’est justement grâce au style qu’il sera possible d’atteindre et d’approcher l’inconnu, qu’une œuvre serve à la connaissance de …afficher plus de contenu…
La qualité stylistique de l'autobiographie peut en effet être remise en question à la lumière de l'affirmation selon laquelle la «forme» s'ajoute à la «substance» dans le style. "Trop beau pour être vrai" devient le principe de la méfiance systémique. De plus, associé à l'expérience partagée de l'usage des mots, il existe un risque perpétuel de se sentir glisser dans la fiction. Non seulement l'auteur autobiographique peut mentir, mais la "forme autobiographique" peut prendre la plus libre des inventions fictionnelles : le "pseudo-mémoire", un récit "pseudo-autobiographique" qui exploite la possibilité de raconter de la pure fiction à la première personne. Pourtant le « je » du texte fictif est indiscernable du « je » de la narration autobiographique « sincère ». On en conclut aisément que, sous l'aspect de l'autobiographie ou de la confession,