Jean Zay
Dates :
.Il est né à Orléans le 6 août 1904.
.Il est assassiné par la milice française à Molles le 20 juin 1944.
Ce qu'il a été :
Il est l'ancien ministre du Front populaire, père de nombreuses réformes scolaires, résistant (franc-maçon), républicain, avocat, journaliste et humaniste.
Il est devenu une victime emblématique de Vichy.
Sa vie :
D'origine juive par son père et d'une mère protestante, cela lui vaut la punition de l'extrême droite antisémite, ce laïc se lance en politique aux côtés de la gauche radicale après avoir été journaliste et avocat.
En 1932 à 27 ans il est le plus jeune député du Loiret sous l'étiquette radical-socialiste.
Initiateur de la démocratisation de l'enseignement et de la culture, il inspirera beaucoup de réformistes : "J'ai tenté, disait-il, de répondre au désir qui veut que les enfants apprennent peut-être moins, mais à coup sûr mieux." Il est ministre de Léon Blum à 31 ans.
Il a démissionné le 1er septembre 1939, de ses fonctions de député et de ministre de l'Éducation et des BeauxArts pour rejoindre son poste aux armées, il entend poursuivre la guerre en Afrique du Nord.
Après l'appel du Général de Gaulle, 26 autres parlementaires, comme les anciens ministres Pierre MendèsFrance et Georges Mandel, se sont embarqués avec lui pour Casablanca à bord du Massilia.
Arrêté à Rabat, le 16 août 1940, et renvoyé en métropole, où il est dans l’œil du cyclone de Vichy. Philippe
Henriot, ministre de l'Information, réclame la condamnation à mort du "Juif Jean Zay". Le tribunal militaire le condamne pour "désertion" à la déportation perpétuelle et à la dégradation militaire, après une parodie de procès. Il croupit près de quatre ans en prison à Marseille puis à Riom, continuant à travailler sur les réformes qui lui tiennent à cœur, confiant dans la résurrection de la France. "Je n'ai jamais été si sûr de mon destin et de ma route. J'ai le cœur et la conscience tranquilles. Je n'ai aucune peur", écrit-il dans sa