Jean anouilh, le bal des voleurs
Hurf.Nombreux procédés comiques : les interventions de l’orchestre (trémolos, marche funèbre…), les réponses embarrassées et répétitives de Peterbono, le nom ridicule donné aux voleurs, le côté faussement tragique de la situation…Lord Edgard, véritable « souffre-douleur » de L. Hurf : semble ne rien comprendre à la situation et considéré par L. Hurf comme un enfant à réprimander car obstacle potentiel à sa mise en scène.Conclusion-Théâtralité de plus en plus présente au fil du …afficher plus de contenu…
Je m’ennuyais à périr. Mais la duchesse ?PETERBONOMorteTrémolo à l’orchestreLADY HURFDieu ! Et le comte, votre cousin ?PETERBONOMortTrémolo.LADY HURFDieu ! Et votre ami l’amiral ?PETERBONOMort également.À l’orchestre, début d’une marche funèbre. Peterbono se tourne vers les autres.Sauvés !LADY HURFPauvre cher ! Que de deuils…PETERBONOHélas ! Mais il faut que je vous présente mon fils Don Hector, mon secrétaire ecclésiastique Dom Petrus.LADY HURFLord Edgard que vous avez connu. C’est lui que vous battiez chaque matin au golf et qui perdait toujours ses balles.PETERBONOHa ! le golf. Cher ami…LORD EDGAR, affolé, à lady HurfMais ma chère…LADY HURF, sévèreComment ? Vous ne reconnaissez pas le duc ?LORD EDGARDC’est insensé ! Voyons souvenez-vous…LADY HURFVous n’avez aucune mémoire. N’ajoutez pas un mot, vous me