Jeanne d'arc -utilisation de l'image à l'école
L’Histoire est une discipline riche étudiant les faits et les événements passés à partir de sources réelles. Celles-ci peuvent être de plusieurs natures : découvertes archéologiques, archives, témoignages… La qualité de ces sources est primordiale. L’Histoire est également en constante évolution. Effectivement, la découverte d’une nouvelle source peut venir bouleverser ce que l’on considérait comme étant vrai auparavant. Il arrive à l’école, pour travailler la culture humaniste, que les professeurs des écoles se servent de ces sources, qu’elles soient primaires ou secondaires, comme supports pour mener à bien leurs objectifs. L’un des documents que l’on retrouve fréquemment est de nature iconographique. L’iconographie, c’est-à-dire, l’étude d’une représentation artistique, peut se présenter sous divers supports : la peinture, la sculpture, le dessin… C’est de l’étude de ce type de support que m’est venu le thème de mon mémoire. En effet, c’est l’observation de la peinture de Lionel-Noël Royer de Vercingétorix jette ses armes aux pieds de César, datant de 1899, qui a été l’élément déclencheur. Cette observation avait suscité énormément de question sur l’utilisation d’images en classe et des représentations : comment bien l’utiliser ? Comment éviter les pièges anachroniques ? Ou comment se rendre compte qu’une représentation peut varier selon le point de vue de l’auteur/du peintre/du photographe ? En effet, l’objet iconographique est rarement neutre. Et de fait, il y a plusieurs « définitions » au terme d’image. Deux aspects sont à prendre en compte. D’un côté, il y a l’image qui est la représentation d’un objet ou d’un être vivant par les arts (photographie, sculpture, peinture…) et de l’autre, il y a l’image qui est une représentation que l’on se fait de la chose ou bien de la personne. Nous pouvons donc distinguer « l’image iconographique » de « l’image figure ». Cette dernière, « l’image figure » pose de véritables questions à l’école. Que veut-on