Jeannot et colin
Note :
Rédaction sur l’ascension sociale de Colin.
PEGON
Adrien
2nde 3
Le malheureux Colin, abattu par le départ vers Paris de son ami de toujours Jeannot, et par le comportement méprisant et prétentieux de ce dernier, n’eut d’autre choix que de tenter de supporter cette trahison, et de tout faire pour l’oublier. Justement, la grande ténacité et le rationalisme de notre infortuné ami lui permet d’oublier rapidement cette mésaventure, et de penser à son avenir. Colin, vivant encore chez ses parents, dont la situation financière commençait à se dégrader, n’avait pas d’emploi. Il n’était pas paresseux, loin de là, mais n’avait jamais eu jusqu’alors le besoin de travailler. Se rendant compte qu’il ne ferait que ruiner ses parents à rester chez eux sans gager le moindre argent, il se mit à la recherche d’un travail.
Le chaudronnier d’Issoire, dénommé Victor, commençant à sentir le poids des années, décida de léguer son travail à un jeune adulte du village. Trois candidats se présentèrent, dont Colin. Pour les départager, Victor organisa une sorte d’entretien, dans lequel chaque prétendant expliquerait les raisons pour lesquels il souhaiterait reprendre la chaudronnerie. Le premier, à la fainéantise sans égal, affirma au chaudronnier que ce métier le passionnait, bien qu’il se garda de lui dire que rien ne l’ennuyait plus que l’effort, et qu’il était prêt à tous les sacrifices pour avoir l’immense chance de devenir chaudronnier, même si rien ne le répugnait plus que le travail. Il affirma même qu’il était prêt à offrir du travail aux autres candidats, comprenez par là qu’il affirma qu’il était prêt à exploiter sans scrupule les autres candidats tandis qu’il se prélasserait dans son lit. Cet endroit lui fut vivement recommandé par le chaudronnier, qui lui demanda même d’y rester jusqu’à ce qu’il trouve un véritable ouvrier. Le deuxième, dont les talents dans l’art du vol et du larcin n’étaient plus à prouver, dit au chaudronnier qu’il avait à