jen ne sais rien
Il transmet un amour paradoxal parce que c’est la valeur symbolique de l’araignée et de l’ortie pour décrire la réalité sociale. Mais c’est aussi ce qu’Apollinaire dans son poème nous transmet. Quand il dit que la chenille travail dur, pour devenir ensuite un « riche papillon », il faut comprendre que cet animal, répugnant en premier lieu, est sujet à l’ignorance, à l’engrenage diabolique du rejet tout comme l’araignée, le lombric ou même l’huître. La chenille, elle travaille comme elle peut et elle est récompensée en devenant un magnifique papillon.
Roubaud se sert ensuite du lombric pour exposer sa conception de la vie. De même que le lombric, le poète aère le langage, il travaille le langage de manière poétique. Il s’interroge sur la poésie, et pense que la poésie traditionnelle est morte. Le message du poète ici est explicite : il devient le nourricier des hommes : « il laboure les mots » (v.10), « les hommes récoltent les denrées langagières ». Le poète est donc comparé au lombric par rapport à son travail.
On voit aussi que l’huitre dont parle Francis Ponge, est un être grossier, mais qui renferme un trésor : la poésie est similaire à cette huître, elle dénonce ou expose les trésors des mots. En effet, Jacques Roubaud se sert des mots pour exposer sa conception de la vie, Guillaume Apollinaire pour montrer qu’on a pas de récompense si on ne travail pas dur, et Victor Hugo pour nous faire comprendre que souvent un être hideux a l’extérieur peut être victime d’injustice social alors qu’il peut être magnifique a