Jeu d'acteur et mise en scène
I. Le plaisir de la lecture
1. Le texte fournit l’essentiel
Le texte (répliques et certaines didascalies internes) permet de comprendre et de saisir la dynamique de la pièce (l’intrigue et ses rebondissements) et d’imaginer les personnages (caractère et physique). [Exemples personnels.]
Les didascalies externes permettent d’imaginer les décors, les mouvements et les gestes des personnages, leurs mimiques et les intonations. [Exemples personnels.]
2. Un espace de liberté laissé au lecteur
Le lecteur peut fragmenter sa lecture : il n’a pas de contraintes de temps ni de lieu ; il peut revenir en arrière ou relire un passage qu’il n’a pas saisi. [Exemples personnels.]
Il se représente les personnages librement, selon son interprétation personnelle. [Exemples personnels.]
3. Une participation active demandée au lecteur
Le lecteur peut se mettre dans la peau de l’interprète ou du metteur en scène. Il prend alors plaisir à imaginer lui-même la mise en scène, à participer à la création de la pièce. [Exemples personnels.]
Transition : La lecture laisse la pièce intacte, dans un devenir multiple, alors que la représentation fige la pièce et peut décevoir les attentes du lecteur. Mais la lecture du texte théâtral suffit-elle ?
II. Le plaisir de la représentation
1. Le spectacle : un art vivant
Hugo : « Il y a des cœurs humains sur la scène, des cœurs humains dans la coulisse, des cœurs humains