Jeune et emploi
« Mauvaise pioche pour les jeunes qui arrivent sur le marché du travail. Chômage au zénith, salaire en berne, déqualification à l’embauche…Les perspectives sont très moroses. Mais la crise économique n’explique pas tout. » Liaisons sociales septembre 2010
Introduction
Au cours des dernières années, le taux de chômage des jeunes à grimpé en flèche, pour arriver à 25%.
La France comme tout les pays de L’OCDE, est actuellement confrontée à une grave crise économique et l’on assiste à une montée très rapide du chômage, particulièrement chez les jeunes. Selon le magazine Alternatives économiques (cf. annexe), le chômage des 15-24 ans est passé de 19% en 2007 à 21.2% en 2008. Autres faits pour la première fois, le chômage des jeunes hommes à dépassé celui des jeunes femmes en France
Selon le Cereq, plus d’un tiers des jeunes de moins de 29 ans sont en CDD ou en intérim, autre constat toujours selon le Cereq, « les capacités d’insertions dans l’emploi stable, à 3 ou 5 ans, varient fortement selon leur date d’entrée sur le marché du travail. ». Ils subissent par ailleurs la concurrence des nouveaux diplômés arrivant sur le marché.
Nous pouvons voir en quoi la crise est un révélateur de la position très particulière des jeunes sur le marché du travail et particulièrement en France où le taux de chômage des jeunes est plus sensible qu’ailleurs aux fluctuations économiques (rapport APEC Novembre 2010.).
Au cours de cette réflexion nous tenterons de comprendre pourquoi et en quoi le monde du travail et la jeunesse peuvent être parfois antinomique. Nous verrons que la France par son système scolaire a conduit la jeunesse à supporter les conditions qui sont les siennes aujourd’hui. Nous aborderons également le cas de l’entreprise elle-même qui est un élément fondamentale de cette jeunesse en mal d’avenir.
Il apparait essentiel de mettre en avant l’ensemble qui des éléments qui paraissent être à l’origine de cette crise de l’emploi chez les