jeunes et médias
Une donnée paraît essentielle : on ne peut isoler un seul écran, un seul média, nous devons nous situer dans une vision pluri-média, trans-écrans, tant les jeunes passent de l’un à l’autre, tant les contenus sont hybrides et inter-dépendants, l’écriture jouant un rôle central et apparaissant comme un méta-média. Les outils théoriques d’analyse et de compréhension du fonctionnement des médias dans leurs relations aux publics, sont à prendre de manière croisée et complémentaire. Tous les travaux behavioristes sur l’impact et l’influence des médias sur leurs publics (ce que les médias font aux gens) peuvent nous éclairer lorsque l’on travaille sur des questions comme la violence et les médias, la publicité et les médias, les valeurs véhiculées par les médias... Mais ceux d’inspiration fonctionnaliste, raisonnant en terme d’usages, qui pourraient paraître s’y opposer (ce que les gens font des médias), sont essentiels pour comprendre et re-situer les pratiques des jeunes, bien au delà des clivages hâtifs actif/passif ou éducatif/divertissant. La réception des images est un processus actif. L’enfant est en