Contexte :

Objet d’étude : L’apologue / L’utopie
Mouvement littéraire : Les Lumières
Type de sujet : Commentaire littéraire
Texte étudié : Candide, « Ce qu’ils virent en Eldorado » (chapitre XVIII)
Auteur : Voltaire (1694 – 1778 )

Le plan du commentaire :

I. Un monde idéalisé A) Un monde inversé B) Un monde d’abondance C) Une société civilisée

II. Une utopie et un modèle A) Les indices de l’utopie B) Une mise à distance C) Un modèle vers lequel tendre

Le commentaire rédigé :

I. Un monde idéalisé

A) Un monde inversé L’univers de l’Eldorado présente de nombreux points communs avec ce que connaissent Candide et Cacambo, à cela près que bien des façons de se comporter relèvent d’une sorte de renversement, perçu comme tout à fait insolite.
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Féminité de la garde royale et « grandes officières ».

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Caractère grandiose de la réception réservée aux voyageurs : changement de vêtements/ insistance sur le décorum lors de l’arrivée au palais).

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Familiarité avec le roi (« d’embrasser le roi et de le baiser des deux côtés »).

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Absence d’appareil répressif (pas de cour de justice ni de prison).

B) Un monde d’abondance
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Matériaux exceptionnels pour la construction du palais royal et gigantisme des constructions (« jusqu’aux nues »/ «galerie de deux mille pas »).

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Richesse des costumes.

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Richesse et originalité des éléments urbains (« fontaines »).

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Indications chiffrées : « deux cent vingt pieds de haut et cent de larges »/ « vingt belles filles »/ « deux files [...] de mille musiciens »/ « mille colonne »/ « deux mille pas ».

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Utilisation du pluriel : « officiers »/ « officières »/ édifices »/ « liqueurs »/ « pierreries »

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Accumulations et superlatifs.

C) Une société civilisée
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Un accueil chaleureux.

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Un monarque accessible, familier et humain.

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Des gens respectueux de la morale : pas de prison ni de cour de justice.

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Un intérêt pour le savoir et la culture :